Les perdants et les gagnants ……

Une petite synthèse à l’aube de 2008 , vu que le cours du baril a dépassé hier son seuil historique de 100 $. Qui gagne qui perd ?
En perdant :
- les ménages : une croissance les prix du carburant a un lourd impact sur le budget
- l’agriculture : les engrais sont fabriqués à partir de dérivés de gaz et de pétrole et les professionnels du milieu utilisent de grandes quantités de plastique et de carburant pour leurs engins agricoles. Les prix du pétrole ont également lancé la mode des biocarburants, crées à partir de betteraves, d'oléagineux ou de céréales. Mais l'engouement retombe car leur production consomme beaucoup d'énergie et d'eau et leur impact bénéfique sur l'environnement est contesté.
- les compagnies aériennes : sont fortement dépendantes des fluctuations sur le marché pétrolier.
- les industriels : matière composée de gaz naturel et surtout de pétrole, le plastique est partout autour de nous, puisqu'on l'utilise pour créer une grande partie des objets de notre quotidien : verres, sacs, stylos, composants informatiques… ou jouets, la poupée Barbie (Mattel), les briques Lego sont constitués à plus de 90 % de matières plastiques issues du pétrole.
En gagnant :
- Shell, Total, Exxon Mobil… : ce sont les grandes gagnantes de la hausse des prix du brut. La compagnie française Total a même annoncé, le 7 novembre dernier, avoir dégagé sur les neuf premiers mois de l'année un bénéfice net en hausse de 0,4% à 9,581 milliards d'euros.
- GDF : les tarifs, qui n'avaient pas bougé depuis 18 mois, ont finalement progressé de 4% pour les particuliers à partir du 1er janvier
- les énergies renouvelables : les gouvernements des pays non producteurs ont réalisé l'importance de développer les énergies renouvelables, telles que la géothermie, l'hydraulique ou l'éolien. Cette dernière connaît un développement spectaculaire, avec une croissance mondiale supérieure à 27 % entre 2001 et 2006.