Prix des carburants : le pire est à venir
Le
baril de pétrole atteint des sommets inquiétants à Londres comme à New-York.
Les raisons de cette flambée sont multiples, depuis la hausse ininterrompue de
l’Euro jusqu’à la raréfaction des réserves d’or noir, en passant par la demande
accrue des pays en développement en matière pétrolière. L’impact de cette
hausse sur notre vie quotidienne n’a pas tardé à apparaître. Dans bon nombre de
stations-services françaises, le diesel est quasiment au même prix que le
sans-plomb 95. Si l’Etat qui encaisse la TIPP a lieu de s’en frotter les mains,
il pourrait également avoir à affronter la colère des professions dont les
marges dépendent fortement du prix des hydrocarbures, comme celles des
pêcheurs, des transporteurs routiers, taxis ou ambulanciers. Peut-on espérer
que cette tendance ne soit que temporaire ou y-a-t-il lieu de craindre que le
pétrole et ses dérivés ne soient chaque jour un peu plus chers ? Que
ferons-nous alors de nos autos ?