Le pétrole reprend son souffle

Après avoir volé de record en record, les prix de l'or noir se sont légèrement tassés jeudi à New-York grâce à la forte reconstitution des réserves américaines de brut.

Les cours du pétrole se sont légèrement apaisés jeudi après un début de semaine aux amphétamines. Le baril de «light sweet crude» pour livraison en avril, soit le nouveau contrat de référence, a clôturé en baisse de 1,47 dollar à 98,23 dollars sur le Nymex de New-York, à la faveur d'une nouvelle hausse de réserves pétrolières américaines de brut, bien au-delà des prévisions des analystes. Mercredi, le baril pour livraison en mars s'est propulsé à un nouveau record historique à 101,32 dollars et a expiré à 100,74 dollars le baril.

Or si cette reconstitution des stocks peut être en mesure de ramener les prix du pétrole à des niveaux plus «rationnels», les cours restent toujours très tendus, et cela à cause d'une multitude de paramètres. On pourra ainsi citer la querelle qui sévit actuellement entre le Venezuela et le géant pétrolier américain ExxonMobil, les tensions géopolitiques et les sabotages d'installations pétrolières au Nigéria ou encore l'hypothèse selon laquelle l'Opep pourrait baisser sa production en mars pour parer à une baisse de la demande. Toutes ces raisons ont attiré en masse les capitaux des fonds spéculateurs sur le marché du brut. Cette tendance est par ailleurs visible sur tout le secteur des matières premières, comme l'or, le platine ou encore les céréales, dont les prix atteignent également des niveaux jamais vus.

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